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Le déménagement de mon grand-père aux Sables-d’Olonne m’a fait prendre conscience que la mémoire familiale repose en grande partie sur la richesse visuelle des prises de vue réalisées par Henry Hardel. L’ensemble de ses bobines archivées a été déballé et numérisé. Dès les premières consultations, j’ai été frappé par la précision de ses cadrages et la justesse de ses expositions.

En observant attentivement son travail, j’ai compris que mon grand-père était un véritable photographe amateur dès les années 30. J’ai découvert que son premier appareil photo avait été acquis à l’âge de 16 ans, l’année même du vote des premiers congés payés en France.Tout au long de sa vie, il a su préserver avec bienveillance la mémoire familiale, porté par sa passion pour la photographie, la collection de timbres et le transport ferroviaire.

Tout au long de sa vie, il a su préserver avec bienveillance la mémoire familiale, porté par sa passion pour la photographie, la collection de timbres et le transport ferroviaire.À travers ses images, il a exploré une grande diversité de sujets : les premières photographies de groupes d’amis parisiens, les premières vacances en famille en région, des visites touristiques de châteaux et de cathédrales, ainsi que des balades bucoliques immortalisant chutes d’eau, paysages montagneux et marins.

À travers ses images, il a exploré une grande diversité de sujets : les premières photographies de groupes d’amis parisiens, les premières vacances en famille en région, des visites touristiques de châteaux et de cathédrales, ainsi que des balades bucoliques immortalisant chutes d’eau, paysages montagneux et marins.

Portrait en noir et blanc de Henri Hardel réalisé en studio par François Hardel. Éclairage précis et composition soignée pour un rendu intemporel.
Portrait studio de Henri Hardel par François Hardel – Photographie

Liste des albums consultables publiquement.

RIVAGE ETE 53
https://www.flickr.com/photos/franzois/albums/72157716835065237

H.HARDEL ALBUM ANNEE 50
https://www.flickr.com/photos/franzois/albums/72157719329364687

Autoconstruction 1950-1960
https://www.flickr.com/photos/franzois/albums/72157719392882100

Appareil photo argentique KONTA ZEISS IKON 520/02 IKONTA, format 6x9 cm, utilisé dans les années 1930-1950 pour capturer des images détaillées en noir et blanc.
« Appareil photo argentique 6×9 utilisé par Henry Hardel dans les années 1930. Grâce à son format moyen permettant des négatifs de grande taille, il offrait une qualité d’image exceptionnelle, idéale pour immortaliser paysages, portraits et scènes de vie avec une grande richesse de détails

L’Ikonta Zeiss Ikon 520/02 : un folding argentique au cœur de l’histoire

  • Fabriqué en Allemagne entre 1937 et 1939, l’Ikonta Zeiss Ikon 520/02, aussi appelé Ikonta C, est un appareil photographique argentique de type folding à soufflet, conçu pour le format 6×9 cm sur pellicule 120. Ce modèle particulier est équipé d’une lentille Derval Consul, conçue et fabriquée en France, un choix qui témoigne des diverses influences techniques et esthétiques de l’époque.

Doté d’une optique Novar Anastigmat 10,5 cm f/6,3, associée à un obturateur central Derval (ASG) signé Gauthier, il permet des vitesses d’exposition de 1/25 à 1/100 s, avec les modes Bulb (B) et Time (T) pour les poses longues. Son viseur ultra lumineux Briant garantit une composition précise, même dans des conditions de faible éclairage. Léger et compact avec ses 178 x 84 x 38 mm pour 625 g, il était un outil discret et maniable, idéal pour capturer aussi bien des portraits, des paysages que des scènes du quotidien.

Mais au-delà de ses caractéristiques techniques, cet appareil témoigne aussi d’une pratique photographique anonyme durant la Seconde Guerre mondiale. Entre les mains de photographes amateurs ou engagés, il a pu servir à documenter la vie sous l’Occupation, à conserver des instants précieux malgré la guerre, voire à immortaliser des actes de résistance où l’image devenait un moyen de témoignage et de transmission. La photographie ne se limitait alors pas à un art ou à un simple souvenir, elle devenait parfois une arme silencieuse, un acte de mémoire, une preuve fragile mais indélébile.

Aujourd’hui, cet Ikonta Zeiss Ikon 520/02 reste un objet chargé d’histoire, un témoignage matériel de la photographie argentique d’une époque marquée par les épreuves et le besoin de garder une trace. Il continue d’être prisé par les collectionneurs et les passionnés de photographie, fascinés par son rôle discret mais essentiel dans la mémoire visuelle du XXe siècle.

Un Appareil 6×9, Fenêtre sur de Nouveaux Horizons

Parmi les appareils photo ayant accompagné Henry Hardel, son principal compagnon de prise de vue était un appareil photo argentique 6×9, emblématique du moyen format utilisé dans les années 30 à 50. Cet appareil, équipé d’un soufflet et d’un objectif à mise au point précise, lui permettait de capturer des images d’une grande richesse de détails grâce à ses négatifs de 6×9 cm, offrant une résolution supérieure aux formats standards de l’époque. Ce choix technique ouvrait à de nouvelles perspectives photographiques, lui permettant d’immortaliser aussi bien de vastes paysages, des portraits détaillés que des scènes de vie quotidienne, avec une profondeur et une dynamique impressionnantes.

Ce format 6×9, prisé aussi bien par les photographes amateurs exigeants que par les professionnels, se distinguait par sa capacité à produire des tirages argentiques de grande qualité, où chaque nuance de lumière et de contraste était sublimée. En numérisant ses archives, il est frappant de constater que ces images conservent encore aujourd’hui une précision et une intensité inégalées, témoignant du soin qu’il apportait à ses compositions.

Réclame année 1930 du IKONTA NOVAR-ANASTIGMAT 1:6,3

Publicité pour les film 120 de la marque ZEISS IKON

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